Mes méthodes d’éducation canine : l’éducation positive

Je travaille en éducation amicale et positive, parce qu’elle est respectueuse des chiens et car elle est efficace rapidement et sur le long terme.

Des méthodes qui fonctionnent

Je me base sur les mêmes méthodes que celles utilisées pour l’éducation des chiens guides d’aveugle, des chiens d’assistance, des chiens policiers ou des chiens sauveteurs, ou encore des chiens acteurs. Si ces méthodes leur permettent de réaliser de véritable prouesses, elles pourront tout aussi bien vous permettre d’apprendre les bonnes manières à votre chien. L’éducation positive fonctionne pour apprendre les bases de l’éducation comme pour apprendre à faire des tours  plus sophistiqués et vous donnera de bonnes bases si vous souhaitez vous lancer dans les sports canins.

Je pratique également l’éducation dite « systémique », où on tient compte du chien mais aussi de tout son environnement pour trouver des outils et solutions qui conviennent à tout le foyer.

Des méthodes d’éducation qui respectent le chien

Je travaille en méthodes amicales et positives, en douceur, avec des récompenses ou dans le jeu.  Dans le respect du bien être physique, mental et émotionnel du chien et de ses humains. Vous découvrirez que non seulement ça fonctionne, mais en plus c’est bien plus agréable et pour le chien, et pour l’humain.

Les récompenses sont quelque chose qui fait plaisir au chien, peu importe ce que c’est : friandise, caresses, mot doux, jeu… en fonction de ce qu’aime votre chien et des circonstances.

Mais pas des méthodes où le chien a tous les droits

L’éducation positive ne veut pas dire être laxiste ! Le chien a le droit de faire certaines choses, mais pas d’autres et c’est vous qui fixez les règles du jeu et pas lui.

D’ailleurs, on ne devrait pas parler d’éducation positive mais d’éducation par renforcement positif. Les bons comportements sont récompensés pour que le chiens les propose ensuite plus souvent. En simple : on ignore (autant que possible) le mauvais comportement et dès que le chien propose mieux on le récompense. Le mauvais comportement va s’éteindre au profit du bon.

Le but est d’avoir une relation qui respecte à la fois les besoins du chien et votre mode de vie. Nous avons tous des obligations, des limites. Quand bien même nous voulons le meilleur pour notre chien, il doit apprendre à vivre dans un monde d’humains, avec toutes les contraintes et frustrations que cela peut comporter.

Le principe est simple : si ce que votre chien fait est ok pour vous, alors ce n’est pas un problème. Si ce n’est pas ok pour vous, nous trouverons les solutions pour le ramener sur le droit chemin.

En tenant compte du fait que chaque chien est différent

Il n’y a pas de recette miracle, certaines méthodes fonctionnent avec certains chiens, d’autres non.  Mais ils ont un point commun : ils sont tous capables d’apprendre, pourvu qu’on trouve la bonne façon de leur expliquer.  J’adapte donc mes méthodes à chaque duo maître-chien.

Parfois, il suffit juste d’un petit truc en plus, d’une astuce, d’un truc qui parait évident une fois qu’on nous le dit mais qu’on ne pouvait pas deviner.

Avec parfois l’aide des Fleurs de Bach

Les Fleurs de Bach permettent d’agir sur les émotions, les humeurs et les tempéraments. On agit donc sur l’aspect émotionnel à court, moyen et long terme. Elles sont notamment très efficaces sur les peurs.

Elles peuvent être données au chien, à son humain, ou aux deux selon les besoins et les envies.

Ce que vous ne verrez pas chez moi

De la distribution de saucisse à tout va et sans queue ni tête. L’idée n’est pas de partager un repas hors gamelle, l’idée est de récompenser le bon comportement au bon moment. La nourriture est juste un très bon moyen de leur indiquer qu’ils ont bien fait.

La « punition positive » c’est à dire le fait d’infliger quelque chose de désagréable au chien pour le sanctionner et faire diminuer un comportement est totalement exclue de mes méthodes. Ainsi vous ne verrez pas :

  • Coups de sonnette (coups secs sur la laisse)
  • Frapper le chien
  • Collier électrique ou à citronnelle
  • Lancer de canette avec des cailloux
  • Faire peur au chien

Je n’utilise pas de colliers « sanitaires », étrangleurs ou à pointes. Pour les chiens qui tirent il existe des harnais anti-traction bien plus agréables mais aussi bien plus efficaces.

Je n’utilise pas la contrainte ou la manipulation. Le chien ne s’assoit pas parce qu’on appuie sur ses fesses. Il ne se couche pas parce qu’on marche sur la laisse.

Je n’utilise pas l’immersion (pour vous donner une idée, c’est comme si vous aviez peur des araignées et que je vous emmenait à Fort Boyard dans une pièce qui en est remplie pour vous « désensibiliser »)

Tous les outils qui pourraient blesser le chien sont bien entendu exclus.

Je ne prends pas de risques, ni pour le chien ni pour les humains. Le travail se fait toujours dans des environnements et circonstances adaptés avec le matériel adéquate.

Je ne recommande jamais la stérilisation de prime abord. L’expérience montre que la stérilisation tend à figer ou à augmenter les comportements indésirables plus qu’à les résoudre. De plus, c’est définitif, si on se trompe on ne peut pas faire de retour en arrière. Je peux en revanche suggérer d’essayer un implant sur 6 mois ou un an pour voir si la stérilisation aurait un effet positif.

De nombreux éducateurs sont en éducation positive pour les apprentissages mais rebasculent en méthodes coercitives dès qu’il faut corriger des comportements. Ce n’est pas mon cas.

Ce que j’utilise rarement

Je peux parfois recommander l’usage de la cage, essentiellement pour la sécurité du chien et/ou des humains. L’usage est toujours dans le respect du bien être du chien au maximum, notamment en lui apprenant de façon agréable et en limitant au maximum la fréquence et la durée enfermé. Je préfère qu’un chien passe du temps en cage plutôt qu’il se fasse une occlusion qui pourrait lui coûter la vie ou qu’il morde quelqu’un. Tout est mis en œuvre pour pouvoir se débarrasser de la cage au plus vite.

Lorsque c’est nécessaire, le chien peut devoir porter une muselière. Elle est choisie en fonction de sa morphologie et adaptée pour pouvoir garantir la sécurité des humains tout en pouvant le récompenser pendant le travail. Le but est de pouvoir la retirer dès que possible.

Je tente au maximum de régler les troubles de comportement via l’éducation, mais parfois ça ne suffit pas. Les chiens aussi peuvent avoir besoin de médicaments pour aller mieux. Certains problèmes peuvent venir de dérèglements hormonaux, sans médicaments il ne peut pas y avoir d’amélioration. D’autres chiens ont besoin d’aide pour progresser. C’est parfois le cas des chiens très peureux, anxieux, stressés…

Je travaille avec des vétérinaires comportementalistes de confiance. Le principe est simple : je leur adresse des chiens et je leur fait éventuellement part de ce que je pense. Le vétérinaire fait son diagnostic et proposent un traitement avec les molécules les plus adaptées pour le chien. Si possible, une fois que le chien a progressé, on passe au sevrage. Le but n’est pas de shooter le chien mais de lui permettre d’être dans un état émotionnel agréable qui lui permet d’apprendre et de progresser.